Six principes de compétences financières

Littératie financière
Perspectives

Concepts fondamentaux pour aider à inculquer de solides compétences en gestion financière aux jeunes.

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1. Un budget pour votre argent

“Payez-vous en premier”

En général, il existe quatre principales fins à l’argent : dépenser, investir, épargner, donner. Trouver le bon équilibre entre ces quatre catégories est essentiel et un budget peut s’avérer un outil précieux pour y parvenir.

Premiers pas

Un point de départ important pour créer un budget est de réfléchir à ses objectifs financiers à court et à long termes (p. ex. l’acquisition d’un nouvel appareil électronique, d’une voiture ou d’une maison, des vacances, des études supérieures). Cela vous aidera à établir un processus pour concevoir et mettre en place des plans concrets.

De nombreuses personnes utilisent cette formule dans leur processus budgétaire 

La formule qui peut vous aider à réussir financièrement est plutôt celle-ci : Revenus – Épargne = Dépenses. En d’autres mots, l’épargne doit être priorisée et intégrée à même votre plan budgétaire, et vos dépenses devraient être planifiées et payées à partir de vos fonds restants, une fois l’épargne considérée.

Les cinq principaux avantages d’un budget détaillé :

  1. il permet d’exercer un suivi sur les entrées et les sorties de fonds ;
  2. il précise l’épargne nécessaire pour ses objectifs à court et à long termes peut ainsi être déterminée ;
  3. il vous aide à gérer vos dépenses et vos factures mensuelles ;
  4. il permet de faire face aux dépenses imprévues ;
  5. il diminue la possibilité de trop dépenser ou de dépenser inutilement.

Structurer votre épargne

Pour vous aider à prioriser l’épargne dans votre budget, songez à mettre de côté un montant déterminé sur une base régulière, par exemple dans le cadre d’un régime de cotisations préautorisées en vertu duquel des fonds sont prélevés sur votre compte à des jours déterminés et déposés dans un instrument d’investissement ou un régime d’épargne.

Lors de la création de votre budget, il est important d’inclure et d’exercer un suivi de vos : revenus, objectifs d’épargne, dépenses fixes et variables (nécessaires et désirées).

Pour qu’un budget soit le plus efficace possible, il est important de considérer toutes les dépenses liées à votre mode de vie et tous les autres éléments financiers, et de vous assurer qu’ils sont bien rapportés. 

2. Imposition ; tout n’est pas à vous

“Comprendre vos revenus réels et comment ils sont imposés”

Il existe en général quatre principales sources de revenus : emploi, placements, héritage et imprévus (tel qu’un gain de loterie). Chacune de ces sources peut être imposée différemment et à des niveaux différents.

Les taux de l’impôt fédéral au Canada sont fonction du revenu. Les taux actuels et précédents d’impôt sur le revenu des particuliers sont indiqués sur le site du gouvernement du Canada .

Il est important de faire la distinction entre les taux d’imposition marginaux et les taux d’imposition moyens. Votre taux d’imposition marginal est le taux d’imposition que vous paierez sur le prochain dollar de revenu gagné. Votre taux d’imposition moyen est calculé en considérant votre impôt total sur le revenu comparativement à votre revenu total. En plus des taux d’imposition au niveau fédéral, il existe aussi des taux variables d’imposition provinciaux et territoriaux.

Imposition selon le type de revenu

Rappelez-vous…

Les considérations fiscales existent dans divers domaines de la gestion de patrimoine. Vous pourriez avoir l’occasion d’intégrer des avantages fiscaux potentiels dans vos plans, mais il pourrait aussi y avoir des conséquences fiscales négatives associées à certaines décisions. De plus, lorsque vous choisissez les meilleurs placements en fonction de votre situation, les impôts ne devraient pas être votre seule considération. Il serait important de considérer votre taux de rendement après impôt afin d’identifier les placements avantageux au plan fiscal. Pour toutes ces raisons, il est essentiel de consulter un conseiller fiscal qualifié afin de vous assurer que votre situation et vos besoins soient dûment considérés.

3. Emprunter

“Tout argent n’est pas créé égal”

Qu’est-ce que le crédit ?

Une forme de prêt qui permet à un client d’obtenir quelque chose moyennant un engagement à rembourser les fonds empruntés dans le futur.

Crédit et cotes de crédit

Lorsque vous empruntez, certains renseignements sont partagés avec une agence d’évaluation du crédit. Au gré du temps, des renseignements additionnels, par exemple à savoir si vous avez payé vos factures à temps, si vous avez manqué des paiements et le montant de votre dette courante, seront partagés avec l’agence d’évaluation du crédit. Ces facteurs sont tous considérés dans le calcul de votre cote de crédit (un chiffre qui indique aux prêteurs votre capacité à rembourser un prêt) tel qu’affiché dans votre rapport d’évaluation du crédit.

Fourchette de cotes de crédit : 300 (vous venez tout juste de commencer) à 900 (la meilleure cote que vous puissiez obtenir)

« Chiffre mitoyen magique » 650. Une cote plus élevée vous qualifierait normalement pour l’obtention d’un prêt standard; une cote moins élevée engendrerait normalement des difficultés à obtenir un nouveau crédit.

Pourquoi emprunter ?

  • Pour aider à développer des antécédents de crédit pour des besoins futurs (comme une hypothèque).
  • Pour satisfaire des besoins d’achat à court terme ou effectuer des paiements en ligne (vacances, cadeaux, articles personnels et ménagers).
  • Pour faciliter l’atteinte d’objectifs à long terme (l’achat d’une voiture, d’une maison ou pour payer des frais d’études).

Conseil #1 pour maintenir sa cote de crédit…

Payer tous ses comptes avant la date d’échéance, même s’il ne s’agit que du versement minimal. Manquer un seul paiement aura des répercussions négatives sur votre cote de crédit.

Trois principaux types de crédit : cartes de crédit, prêts personnels/à terme, marges de crédit.

Peu importe le type de crédit, rappelez-vous que toutes les formes de crédit comportent un coût, soit un intérêt, généralement mensuel, ou soit des frais (les montants chargés par le prêteur en contrepartie de l’utilisation de leurs fonds).

Faits saillants

  • Carte de crédit : Une excellente façon d’établir son crédit et sa cote de crédit à un jeune âge; parce que les taux d’intérêt sont plus élevés, il vaut mieux dans la mesure du possible régler le solde dans son entièreté chaque mois.
  • Prêt personnel/à terme : Convient lorsqu’on a besoin d’emprunter des fonds à des fins spécifiques et que le remboursement du prêt s’échelonnera sur plus d’un an; les taux d’intérêt sont moins élevés.
  • Marge de crédit : La façon la plus flexible d’emprunter des fonds en vertu de laquelle un certain montant est demandé, mais n’a pas nécessairement besoin d’être utilisé en un coup, ni même d’être utilisé; on peut généralement rembourser le solde et réemprunter par la suite; le taux d’intérêt tend à être le moins élevé.

Autres options d’emprunt

  • Louer / financer (une voiture, par exemple)
  • Prêts hypothécaires (pour financer l’achat d’une propriété)

Conseils pour gérer sa dette

Pour éviter le surendettement, il est essentiel de s’assurer d’avoir les fonds nécessaires pour payer ses factures. Une planification efficace permettra de gérer sa dette. Préparez une liste de toutes vos dettes et indiquez quels paiements sont exigibles et le taux d’intérêt applicable à chaque dette. Général il est avisé de rembourser en premier l’emprunt comportant le taux d’intérêt le plus élevé. Déterminez également pour quelle dette vous seriez en mesure d’effectuer un paiement plus élevé que le versement minimum exigible.

4. Planifier avant d’investir

“Réfléchissez et exercez un suivi sur vos objectifs”

L’identification de vos objectifs financiers à court et à long termes vous aidera à déterminer quels types de placements et d’approches en matière de planification pourraient vous convenir et s’avérer le plus avantageux pour vous aider à épargner en fonction de vos besoins. Ainsi, il serait essentiel de faire la distinction entre ce dont vous avez véritablement besoin et ce que vous aimeriez avoir. Suivre un tel processus vous permettra d’établir des objectifs réalistes que vous pourrez alors tenter d’atteindre en toute confiance.

Deux approches pour planifier ses finances

Prévision simple 
Une simple analyse de flux de trésorerie qui se penche sur ses objectifs à court et à long termes.

Plan détaillé
Une planification de patrimoine exhaustive, aussi désignée de plan financier, qui aide les particuliers à atteindre des objectifs financiers plus complexes, de leur vivant et au-delà.

Six avantages d’une planification de patrimoine

  • Tranquillité d’esprit
  • Contrôle accru sur les imprévus
  • Plus d’argent dans vos poches
  • Minimisation du risque financier
  • Durabilité
  • Facilité de mise à jour

Le stade de votre patrimoine est important

L’étape de vie à laquelle vous êtes rendu aura des répercussions majeures sur votre portrait financier actuel et à venir ainsi que sur les décisions financières et de placement que vous prendrez. En général, les particuliers transitent par trois grandes étapes en matière de patrimoine :

  • Les jeunes épargnants : Établir sa carrière, possiblement s’acheter une maison, se marier ou fonder une famille.
    Principaux objectifs : Gagner des revenus, épargner et faire fructifier ses actifs.
  • Les accumulateurs d’âge moyen : La carrière est stable, on est propriétaire et on commence à penser à sa retraite, sa planification successorale et le transfert de son patrimoine à ses enfants.
    Principaux objectifs : Créer un portefeuille équilibré entre la préservation et la croissance.
  • Les conservateurs / dépensiers : On est à la retraite ou on travaille moins, on a recours à son patrimoine accumulé pour générer des revenus en remplacement de son salaire, on tient à protéger ses actifs et la planification successorale et de transfert de son patrimoine est une priorité.  
    Principaux objectifs : Minimiser le risque, générer un revenu pour remplacer le salaire et gérer le patrimoine judicieusement par rapport à l’impôt sur le revenu.

Que vous développiez une simple prévision de patrimoine ou une planification de patrimoine plus détaillée, le processus implique des analyses et l’interprétation de tous vos renseignements financiers. Par la suite, des résultats sont générés, et ces résultats sont modifiés et ajustés jusqu’à ce que les objectifs désirés deviennent réalisables. Votre étape de vie pourrait avoir des répercussions sur le type de recommandations qui pourraient être effectuées de même que sur la manière idéale de mettre en place les recommandations pour atteindre vos objectifs financiers, lesquelles varieront d’une personne à l’autre (p. ex. augmenter votre épargne en fonction de vos objectifs de retraite en ouvrant un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou ouvrir un régime enregistré d’épargne retraite (REER)).

N’oubliez pas d’exercer un suivi!

Les prévisions et les planifications de patrimoine doivent être traitées comme des documents dynamiques et en constantes évolutions. En effet, ceux-ci doivent être revus régulièrement, afin de vous assurer qu’ils continuent d’être efficaces en fonction de votre situation personnelle. Une règle judicieuse consiste à les revoir annuellement, à moins qu’il survienne un événement imprévu dans votre vie, que vos objectifs changent ou qu’il y ait des changements importants dans votre portrait financier. Une des meilleures façons de s’assurer de les revoir régulièrement consiste tout simplement à prévoir un moment pour le faire et de l’inscrire à votre agenda.

5. Investir pour atteindre ses objectifs

“Alignez vos investissements à votre vision financière”

Bien qu’il existe une grande variété d’options d’investissement disponibles, les deux principaux types de comptes dans lesquels ils sont détenus, enregistrés et non enregistrés, peuvent avoir des implications pour les investisseurs.

Enregistrés : les comptes et les régimes qui sont enregistrés auprès du gouvernement aux fins de l’impôt et qui offrent des opportunités de report de l’impôt (p. ex. un REER, un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), un régime enregistré d’épargne-études (REEE), un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI), d’autres régimes de pension) ou qui ne sont pas imposables (un CELI).

Non enregistrés : les comptes qui ne sont pas enregistrés auprès du gouvernement fédéral ne comportent pas de limites de cotisations et produisent des revenus qui doivent être inclus dans sa déclaration de revenus comme revenus imposables chaque année (p. ex. des comptes de placements qui comprennent des actions ou des obligations de sociétés, des fonds communs de placement, des fonds négociés en bourse (FNB) ou des certificats de placement garantis, pour n’en nommer que quelques-uns).

Quelle est la différence entre une catégorie d’actifs et un instrument de placement ?

Une catégorie d’actifs consiste en une grande catégorie de placements (p. ex. des espèces, des obligations ou des actions) qui ont chacune une relation risque / rendement distincte. Un instrument de placement est un produit financier qui permet à des investisseurs d’acheter et de vendre la catégorie d’actifs sous-jacents (p. ex. un fonds commun de placement ou un FNB).

Comprendre la relation risque / rendement

Dans le domaine des placements, il existe une forte relation (corrélation) entre le risque et le rendement. De façon générale, plus le rendement potentiel sera élevé, plus grand sera le risque que l’investisseur devra accepter. Rappelez-vous que les rendements ne sont pas garantis pour la plupart des types de placements.

« Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier »

Lorsque l’on investit, il est important de diversifier ses placements, ce qui signifie trouver un juste équilibre entre ses placements et créer un portefeuille qui comporte différents types de placements pour réduire le risque global et la volatilité.

Quel type d’investisseur êtes-vous ?

Lorsque l’on bâtit son portefeuille de placements, il est important, avant tout, de bien évaluer sa tolérance au risque, soit le niveau de volatilité de marché, spécifiquement les hausses et baisses, que l’on peut raisonnablement prévoir durant l’horizon temporel considéré. Définir sa tolérance au risque vous aidera à déterminer le type de portefeuille qui conviendra le mieux à vos besoins et vous aidera aussi à gérer vos attentes pendant des marchés baissiers. Une fois que vous comprendrez où vous vous situez au niveau de la tolérance au risque (tolérance au risque peu élevée versus grande tolérance au risque, ou quelque part entre les deux), vous serez dans une meilleure position pour investir dans un portefeuille qui s’aligne avec vos objectifs comme investisseur.

Principaux facteurs à considérer pour déterminer votre tolérance au risque et votre profil d’investisseur au risque

  • Votre horizon de placement
  • Votre niveau de confort avec des fluctuations de marché
  • Vos autres sources de revenus / votre situation financière globale
  • Vos besoins de liquidités ou de flux de trésorerie

6. Préparer votre succession

“Se protéger soi-même, sa famille et tous ses actifs”

Votre « succession » désigne votre patrimoine, soit l’ensemble des biens que vous possédez ; qu’il s’agisse de votre voiture, de votre résidence, de vos autres biens immobiliers, de vos comptes bancaires et de placements ainsi que de vos possessions personnelles.

En quoi consiste la planification successorale ?

Bien que la rédaction d’un testament soit une étape importante dans un processus de planification successorale, cette dernière consiste en un processus plus exhaustif de création d’un plan détaillé, à l’avance, comprenant des tâches et des décisions pour la gestion et la disposition / le transfert des actifs d’une personne de son vivant et à son décès. De concert avec un testament, elle peut servir à s’assurer que vos volontés et intentions seront respectées et que vos actifs seront transférés à vos héritiers de la manière la plus avantageuse qui soit au plan fiscal.

Principaux documents en planification successorale

Testament

Il s’agit d’un document légal directeur pour ce qui est de l’administration d’une succession et dans lequel vous faites part de vos décisions quant à la distribution de vos biens et possessions à votre décès. Si une personne décédait sans testament valide, elle serait considérée comme étant décédée « ab intestat », ce qui signifie que la législation provinciale ou territoriale applicable déterminerait comment la succession serait administrée et divisée. En d’autres mots, ces personnes perdraient tout choix à savoir qui reçoit quoi et le processus pourrait aussi occasionner des frais, des impôts et des délais additionnels dans l’administration de la succession.

Procuration*

Il s’agit d’un document écrit qui confère à un tiers le pouvoir d’agir en son nom de son vivant. Cela peut apporter un niveau de confort tant sur le plan personnel que du point de vue des finances advenant que vous deveniez inapte à prendre ces décisions (suite à un accident, une maladie sérieuse, un trouble cognitif, etc.).
*Au Québec, celle-ci est désignée « mandat ».

Dresser un inventaire

Une première étape importante en planification successorale consiste à dresser un inventaire de tous ses biens et de ses dettes, de même qu’à recueillir tous vos renseignements financiers importants (p. ex. l’endroit où se trouve votre testament, votre procuration / mandat, vos polices d’assurance, vos actifs numériques, etc.). 

Principales questions en planification successorale

  1. Qui agira comme mon exécuteur (liquidateur au Québec) pour administrer ma succession à mon décès ?
  2. Qui sont mes bénéficiaires?
  3. De quelle manière est-ce que j’aimerais les appuyer ?
  4. Quels sont les organismes de bienfaisance que j’aimerais aider ?
  5. Mes actifs seront-ils transférés avantageusement au plan fiscal ?
  6. Quels actifs font partie de ma succession ?
  7. Qui agira comme mandataire pour mes biens et mes soins personnels advenant que je devienne inapte ?

Principales options en matière de transfert de patrimoine

  • Par voie testamentaire
  • Des comptes enregistrés avec des bénéficiaires désignés ou des comptes conjoints (ne s’applique pas au Québec)
  • Par un don d’actifs de son vivant
  • Par l’entremise d’une fiducie entre vifs

Le décès et les impôts

Au Canada, il n’y a pas vraiment d’impôt successoral, mais il existe trois impôts potentiels qui pourront s’appliquer au décès :

  • l’impôt sur le revenu : les particuliers étant réputés comme ayant disposé de tous leurs actifs au décès, ce qui fait que des gains en capital sont automatiquement déclenchés et que les comptes enregistrés sont généralement désenregistrés
  • les droits d’homologation provinciaux/territoriaux : les frais applicables associés à l’homologation d’un testament, lesquels peuvent varier grandement selon la province/le territoire
  • l’impôt sur les successions des É.-U. : pour les « actifs situés aux É.-U. », comme les actions de sociétés américaines et les biens immobiliers situés aux É.-U.

Le saviez-vous ?

L’assurance pourrait être une option intéressante à considérer. Pourquoi ?

  • elle pourrait offrir un capital-décès libre d’impôt ;
  • elle pourrait fournir des liquidités à une succession en vue de payer des impôts / des dettes ;
  • elle pourrait procurer des fonds à un moment où ils sont le plus nécessaires.

Rappelez-vous…

Vos priorités et votre situation pourront changer au cours de votre vie. Par conséquent, il est important que vous revoyiez et revisitiez votre planification successorale à tous les deux ou trois ans ou après un événement majeur (p. ex. un changement de votre état civil, la naissance ou le décès d’un être cher, etc.).

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