Comprendre les risques du numérique et comment mieux se protéger, soi-même et sa famille.
À l’échelle planétaire, on compte approximativement 3,6 milliards d’utilisateurs d’Internet et 1,8 milliard de sites Web.1 Du point de vue du trafic et de la fonctionnalité en ligne, cela se traduit par environ 5,5 milliards de recherches chaque jour (par l’entremise de Google seulement), 269 milliards de courriels transmis quotidiennement et 40 milliards de transactions de commerce électronique par année mondialement.2 Ce sont là des chiffres qui attestent de la croissance énorme du monde numérique et d’une expansion qui ne montre aucun signe d’essoufflement. Pour plusieurs personnes, de plus en plus d’aspects de la vie quotidienne comportent maintenant une facette numérique, mais le défi est de rester au courant des mesures de sécurité qui s’imposent lorsque l’on navigue en ligne. Compte tenu des technologies qui ne cessent de changer, des nouveaux appareils sur le marché et d’une connectivité presque constante, rester informé sur les meilleures façons de se protéger soi-même et ses renseignements personnels est plus nécessaire que jamais — et ce, pour tous les groupes d’âge. Vous êtes peut-être le parent d’un jeune enfant qui commence tout juste à se familiariser avec la navigation en ligne ou d’un adolescent actif sur les médias sociaux. Ou encore, un jeune adulte élevé à l’ère d’Internet, ou un adulte qui se retrouve dans des environnements en ligne au quotidien autant dans sa vie professionnelle que personnelle. Ou possiblement un aîné, familier avec les fonctionnalités du numérique, ou qui continue de se familiariser avec les outils et les activités numériques. Peu importe votre stade de vie ou votre niveau d’expérience, mieux comprendre les « cyberrisques » et leurs conséquences est essentiel pour tous et chacun. Dans le même ordre d’idée, prendre les mesures appropriées pour assurer sa sécurité en ligne et celle de sa famille dans tous les domaines de sa présence numérique est d’une très grande importance.
Note : Les conseils et les indications dans cet article proviennent du programme Pensez cybersécurité du gouvernement du Canada. Pour plus d’information ou pour trouver des ressources additionnelles, veuillez visiter le site suivant : Pensez cybersécurité.
Que vous meniez une vie active et que vous soyez toujours en déplacement, que votre famille soit toujours occupé, que vous résidiez loin d’un centre urbain ou que vous n’affectionniez simplement pas les magasins bondés, le magasinage en ligne plaît beaucoup à de nombreuses personnes, puisqu’il s’agit d’une solution pratique, facile et qui, généralement, permet de gagner du temps. De plus, elle vous offre une multitude d’options à portée de main ainsi qu’un accès à des produits qui ne sont pas disponibles localement. Le fait que le commerce électronique soit de plus en plus populaire et que la plupart des produits et détaillants soient maintenant disponibles en ligne, entraine malheureusement comme conséquence que le secteur devienne une cible de plus en plus attrayante pour les criminels et les fraudeurs en ligne. Ainsi, il est primordial que les consommateurs comprennent l’éventail des risques associés au commerce électronique. Il en est particulièrement ainsi lorsque l’on se sert de sa carte de crédit, de débit, ou d’un autre système de paiement numérique, lesquels sont les trois principaux modes de paiement utilisés par les consommateurs en ligne.3
Il existe une variété de méthodes qui sont utilisées par les fraudeurs dans le secteur du commerce en ligne, les principales étant les courriels de marketing de masse, où ils imitent de véritables détaillants et font la promotion d’affaires alléchantes et de rabais, ou les courriels d’hameçonnage, lesquels tentent d’obtenir des renseignements confidentiels en se déguisant comme des entités dignes de confiance. À la réception de tout courriel promotionnel ou non familier qui vous est adressé, il est recommandé de ne pas cliquer sur le lien dans le courriel, celui-ci pouvant télécharger un virus ou un programme malveillant à votre ordinateur. Comme alternative, visitez le site Web officiel du détaillant pour confirmer si la promotion est réelle ou contactez indépendamment la société pour vous enquérir sur la teneur du courriel. Quant au site Web lui-même, certains signes pourront vous indiquer s’il est digne de confiance ou non. Certains signaux d’alarme à rechercher incluent une conception de site Web qui laisse à désirer ou qui contient des liens défectueux, l’absence d’une adresse commerciale ou d’un numéro de téléphone, ou encore des politiques de ventes, de retours ou de confidentialité difficiles à trouver sur le site ou qui ne sont pas claires.4
Le Canada se classe présentement parmi les 10 premiers pays au monde pour le commerce électronique et il est prévu que le secteur du commerce électronique atteindra au pays une valeur de presque 40 milliards $ d’ici la fin de l’année.5
En plus du commerce électronique, les aînés représentent malheureusement une cible encore plus vulnérable à des diverses formes d’escroqueries et de fraudes. Pour plus d’information, veuillez consulter l’article de RBC GP intitulé « Comment protéger les aînés de l’exploitation financière ».
C’est en 2016, que pour la première fois dans l’histoire, le recours à Internet sur des appareils mobiles et des tablettes électroniques a surpassé, à l’échelle mondiale, la navigation sur Internet à l’aide d’un ordinateur de bureau.6 Au Canada, plus spécifiquement, les ordinateurs de bureau demeurent toujours l’appareil privilégié pour accéder à Internet, suivis de peu par les appareils mobiles. Malgré la tendance croissante à se servir d’appareils mobiles, il existe un grand écart entre l’utilisation croissante d’appareils mobiles et les mesures prises pour les protéger. Selon le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, bien que les Canadiens prennent généralement des précautions pour protéger leurs ordinateurs de bureau contre les « cybermenaces », seulement 50 pour cent d’entre eux connaissent les risques que présentent les autres appareils utilisés tels que leurs téléphones intelligents, leurs tablettes électroniques et leurs téléviseurs connectés.7
La connectivité est un phénomène qui s’enracine de plus en plus profondément dans la vie de nombreuses personnes, et ce, tant sur le plan personnel que professionnel, chez les jeunes et les adultes. Toutefois, bien que les appareils mobiles soient très pratiques et permettent à leurs usagers de maintenir leur accès à leurs environnements en ligne où qu’ils se trouvent, ils peuvent présenter certains risques. Ainsi, il est essentiel d’évaluer les types d’activités en ligne auxquels vous vous adonnez sur ces appareils de même que les risques auxquels vous pourriez être vulnérables. Selon la recherche, plus de 80 pour cent des Canadiens vérifient leurs courriels, utilisent des médias sociaux ou accèdent à leurs comptes en ligne à partir de leurs appareils mobiles.8 Si vous vous adonnez à une de ces activités sur un appareil mobile, il est essentiel que vous preniez des mesures pour vous protéger comme vous le feriez pour votre ordinateur à la maison.
Lorsqu’on considère la sphère numérique dans son ensemble, l’infonuagique est relativement nouvelle, et bien que plusieurs personnes puissent avoir une compréhension de base quant à son utilisation, certaines personnes pourraient ne pas comprendre exactement comment elle fonctionne comme par exemple où les données sont stockées, qui les gère et qui assure leur conservation. Le stockage infonuagique consiste généralement en un espace en ligne qui est utilisé pour stocker des données de toutes sortes dont des documents, des photos, de la musique et des vidéos auxquels vous pouvez accéder à partir de n’importe lequel de vos appareils. Les données sont stockées sur des serveurs distants qui appartiennent et sont gérés par un fournisseur de service de stockage infonuagique, et on peut avoir accès à celles-ci de n’importe où grâce à Internet ou l’infonuagique. Cette méthode de stockage de données est de plus en plus populaire et il est prévu que d’ici 2020, environ un tiers des données transiteront par l’infonuagique.9 Plusieurs considèrent l’infonuagique comme une méthode pratique et simple de stocker des données et de les rendre accessibles à l’extérieur de votre appareil, mais il existe des risques potentiels pour ces utilisateurs qui n’effectuent pas une recherche de base.
Instagram, Facebook, YouTube, LinkedIn, Pinterest : ce ne sont là que quelques-uns des sites de médias sociaux et des sites de réseautage que quelque 20,1 millions de Canadiens ont utilisés en 2017.10 Ces types de sites et de réseaux sont devenus une des principales méthodes utilisées par de nombreuses personnes pour communiquer et rester en contact avec des membres de leur famille et amis, et ont véritablement modifié la façon dont on intéragit les uns avec les autres. Bien que le nombre d’utilisateurs et de médias sociaux ne cesse d’augmenter, ce sont là des espaces en ligne où de nombreuses personnes relâchent leur vigilance quant aux mesures de sécurité à prendre. En effet, on a tendance à partager librement des renseignements, des photos et des détails personnels les concernant, et lorsque cela survient, cela ouvre la voie aux pirates informatiques et criminels.
Cela pourrait en surprendre certains, mais bien que d’apparence anodine et souvent considéré comme un passe-temps ludique, une façon courante dont les pirates informatiques obtiennent accès à de l’information mise sur les jeux-questionnaires des médias sociaux et les blogues interactifs, qui sont d’ailleurs souvent créés par des pirates informatiques. Ces types de jeux-questionnaires et de blogues à partager demandent généralement une question ou une série de questions qui vous encouragent à communiquer des renseignements personnels, comme la rue où vous avez été élevé, quelle école vous avez fréquentée, le nom d’un ancien animal domestique ou de votre première voiture. Ce n’est pas une coïncidence si ces questions sont aussi des questions courantes de sécurité ou des questions couramment utilisées pour récupérer un mot de passe oublié lorsque vous créez un compte ou ouvrez une session pour des sites confidentiels. Certains de ces jeux-questionnaires nécessitent aussi que vous ouvriez un lien pour participer, lequel pourrait vous diriger à un site non sécurisé, ou vous pourriez devoir accorder certaines permissions ou autoriser un accès de l’application du jeu-questionnaire à votre profil et liste d’amis.11 En faisant une de ces choses, vous vous rendriez immédiatement plus vulnérable au vol d’identité et vous pourriez possiblement divulguer des renseignements confidentiels dont pourront se servir des pirates informatiques pour vous cibler ainsi que vos comptes.
Si vous vous étiez déjà connectés à des applications de jeux ou de jeux-questionnaires par l’entremise des médias sociaux, vous pourriez vraisemblablement vous en déconnecter en modifiant vos réglages sur le site. Bien que chaque média social diffère quant aux étapes nécessaires pour désactiver l’intégration avec les applications, les jeux ou les sites Web à l’extérieur du site auquel vous êtes connecté, tous comportent généralement un menu « réglages », lequel est normalement facile d’accès. Recherchez des mots clés comme Applications et sites Web dans le menu des réglages, et modifiez-les afin de désactiver toute connexion à une plateforme extérieure.
Pour plus d’information sur la promotion de la sécurité Internet chez les générations plus jeunes, veuillez consulter l’article paru au printemps 2016 dans Perspectives de RBC GP et intitulé « La sécurité en ligne est une responsabilité familiale. »
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